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Le cœur

 

Mieux connaître son fonctionnement pour mieux le préserver

Fonctionnement du coeur

Le cœur humain est l’un des plus gros muscles du corps. Il se situe dans le thorax, en position oblique entre les deux poumons. La circulation sanguine assure le fonctionnement du métabolisme de l’organisme en éliminant ses déchets. De notre cœur et de ses contractions dépend notre vie. En effet, si le cœur s’arrête plus de trois minutes c’est la mort cérébrale. Le cœur est un muscle qui fait office de pompe et permet au sang de circuler dans l’organisme et ainsi l’irriguer. Le sang est constamment pompé et éjecté par différents vaisseaux et parcourt un circuit fermé. Deux circuits vasculaires trouvent leur origine et leur fin dans le cœur :

- La circulation pulmonaire, également appelée « petite circulation ». Elle correspond du sang désoxygéné qui part du cœur jusqu'aux poumons afin d’y être oxygéné. Ce sang oxygéné revient ensuite des poumons jusqu'au cœur.
- La circulation systémique, aussi appelée « grande circulation » qui oxygène tous les organes du corps, et en particulier le cerveau avant de ramener le sang désoxygéné à la case départ.

Le cœur est composé de 3 types de tissus : fibreux, musculaire et nodal. C’est ce dernier qui crée l’influx électrique qui se traduit musculairement par la contraction des oreillettes et des ventricules. Lorsque les oreillettes se contractent, elles remplissent les ventricules de sang qui est ensuite injecté dans le système circulatoire. Ce cheminement électrique est indispensable au fonctionnement de la pompe cardiaque.

 

Analyse du fonctionnement du cœur avec l’électrocardiogramme

Pour observer le fonctionnement électrique du cœur on utilise un électrocardiogramme (ECG). Chaque battement du cœur déclenche une onde électrique qui contracte le muscle cardiaque pour faire circuler le sang. L’électrocardiogramme mesure et enregistre l’activité électrique qui traverse le cœur. Ainsi un spécialiste peut déterminer si l’activité est régulière ou non. Ces résultats peuvent permettre de détecter les anomalies cardiaques.

 

Arrêt cardiaque

Chaque année en France, 50 000 personnes succombent à un arrêt cardiaque. Des chiffres qui pourraient être moins élevés si le public avait une meilleure connaissance de cette pathologie. Savoir prévenir, reconnaître et enfin intervenir rapidement lorsque cela se produit permet de multiplier les chances de survie pour la victime.

 

> Qu’est-ce que l’arrêt cardiaque ?

Crise cardiaque

L’arrêt cardiaque, ou « mort subite de l’adulte » est causé par un trouble du fonctionnement du système électrique du cœur. Il peut être mortel si aucune prise en charge n’est effectuée dans les minutes qui suivent son déclenchement. Le cœur ne pouvant plus effectuer sa mission d’irrigation sanguine, les organes ne sont plus alimentés, ce qui peut causer des séquelles irréversibles.

> Reconnaître l’arrêt cardiaque

Reconnaître les signes annonciateurs d’un arrêt cardiaque permet de pouvoir anticiper et le cas échéant effectuer les gestes qui sauvent.

  • L'essoufflement : c’est le premier signe. Il est lié à l’engorgement de sang dans les poumons qui provoque une difficulté à respirer.
  • Douleurs dans la poitrine : elles sont ressenties par près de 60% des victimes. Elles sont représentatives d’un problème cardiaque. La sensation qu’un étau enserre la poitrine.
  • Le cœur se met à palpiter très rapidement.
  • La fatigue liée à une irrigation musculaire insuffisante.

Ce sont autant de signaux qui doivent alerter. Plus de la moitié des victimes ont eu des signes avant coureurs dans les quatre semaines qui précédaient la crise et au moins une heure auparavant. Sans pour autant paniquer à la moindre douleur, il convient de prendre au sérieux ces alertes, car en termes d’arrêt cardiaque, les chances de survie sont en moyenne de 7% dans le monde. En France, les chances de survie ne sont guère meilleures, voire moindres. Seuls 5% des 8 000 victimes d’arrêt cardiaque y ont survécu.  En revanche, lorsqu'un défibrillateur est utilisé, le taux de survie bondit à 30 % !

 

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> Mécanismes de l’arrêt cardiaque

Mécanismes de l'arrêt cardiaque

Il est provoqué par l’absence de contraction du muscle cardiaque causant l’arrêt de la circulation du sang et de l’irrigation de l’organisme par celui-ci. Les principaux mécanismes d’un arrêt cardiaque sont au nombre de deux :
- L’asystolie : absence d’impulsion électrique qui empêche les contractions des ventricules du cœur. Elle nécessite une prise en charge très rapide et est difficilement récupérable.
- La fibrillation ventriculaire : trouble grave du rythme cardiaque qui occasionne des contractions désordonnées des fibres musculaires cardiaques. Ce sont ces contractions qui normalement ordonnent le reflux de sang vers l’extérieur du cœur. Sans prise en charge, la fibrillation ventriculaire évolue vers une asystolie. Tandis qu'en utilisant un défibrillateur, elle peut être jugulée.
84% des arrêts cardiaques sont dû à une fibrillation ventriculaire.

 

> Causes de l’arrêt cardiaque

Lorsque le cœur s’emballe, se met à trembler et à battre trop vite, de manière brutale, on parle d’arrêt cardiaque. Cet emballement l’empêche de remplir ses fonctions d’irrigation sanguine de l’organisme. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de cette urgence médicale grave : crise cardiaque, anomalies sanguines, accident vasculaire cérébral (AVC), électrocution, blessure, accident... Les causes peuvent également être d’origine génétique (mort subite chez les sportifs notamment) ou respiratoire (infection pulmonaire, crise d’asthme, noyade). La première cause d’arrêt cardiaque est l’infarctus du myocarde avec dans la plupart des cas une phase initiale de fibrillation ventriculaire.

 

> Conséquences d’un arrêt cardiaque

La conséquence d’un arrêt cardiaque est l’arrêt de la circulation du sang. Les organes n’étant plus irrigués se mettent à dysfonctionner. L’organe le plus dangereusement exposé à cette absence de vascularisation est le cerveau, et tout dysfonctionnement peut entraîner de facto un arrêt cérébral. Cet état de mort apparente se traduit par l’absence de respiration en dépit de quelques râles respiratoires appelés « gasps ». Plus le temps passe, plus les lésions cérébrales prennent une tournure irréversible.

 

> Survivre à un arrêt cardiaque

Face à un accident cardiaque, les chances de survie sont minces, et elles le sont encore plus à chaque minute écoulée. Pour cela, il faut réagir vite, chaque minute compte. Au-delà de 3 minutes d’arrêt cardiaque, les chances de survies diminuent de 10% chaque minute !

 

La chaîne de survie

Chaîne de survie

On appelle la chaîne de survie les actions successives à entreprendre pour traiter une mort subite par arrêt cardiorespiratoire. Cette chaîne à vocation pédagogique est composée de 4 maillons dont la moitié correspond à des actions pouvant être réalisées par le public.

  • Reconnaissance de l'arrêt cardiaque (AC) et appel des secours
  • Réanimation cardio-pulmonaire de bases par les premiers témoins présents sur place
  • Défibrillation précoce
  • Réanimation cardio-vasculaire spécialisée

L’objectif de cette chaîne est de permettre le rétablissement le plus rapide du débit sanguin afin de revasculariser les organes. Le fonctionnement cardiaque est rétabli par la défibrillation et la réanimation spécialisée. Cependant, en France peu de gens sont formés aux gestes de premiers secours à réaliser en pareilles circonstances. Le public n’est pas encore assez formé et familiarisé avec les gestes qui sauvent et le fonctionnement des appareils de défibrillation.

 

Défibrillation précoce, intérêt et fonctionnement

Passage d'un état de fibrillation ventriculaire à un rythme normal après une défibrillation ("choc")

La fibrillation si elle est utile dans le cas d’une fibrillation ventriculaire, se révèle complètement inutile pour une asystolie. La délivrance d’un choc électrique resynchronise l’ensemble des fibres musculaires du cœur ; celui-ci est alors à nouveau fonctionnel. La défibrillation peut s’effectuer de 2 façons : manuelle ou automatisée (ou semi-automatisée), mais aussi interne ou externe. Le choc électrique se définit par son onde (mono ou biphasique) ainsi que son intensité exprimée en joules.

Les Défibrillateurs Automatisés Externes (DAE) sont actuellement recommandés par les spécialistes et les équipes médicalisées. Ces appareils devenus très performants sont plus efficaces que l’œil humain et peuvent délivrer le choc électrique au moment opportun et ce avec une grande précision.

 

> Contexte de l'arrêt cardiaque en France

La réanimation cardio-pulmonaire et la défibrillation améliorent de manière significative les chances de survie à un arrêt cardio-respiratoire. Dans pareille situation il est vital de venir en aide à la victime dans les meilleurs délais. La survie d’une personne victime d’arrêt cardio-respiratoire dépend uniquement de l’intervention immédiate des témoins. Ceux-ci doivent être formés aux gestes qui sauvent car chaque minute compte.

 

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> Quelques chiffres sur l'arrêt cardiaque

  • 8% des français connaissent les gestes de premiers secours. Si 20% étaient correctement formés, 10 000 vies pourraient être sauvées chaque année.
  • Chaque année en France, 40 à 50 000 personnes succombent à un arrêt cardiaque. 700 000 personnes en Europe.
  • 90% des arrêts cardiaques ont une issue fatale.
  • En France, le taux de survie lors d’un AC est de 5%. Ce taux est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays disposant de défibrillateurs dans les lieux publics et où la population est dûment formée.
  • 90% des arrêts cardiaques ont une cause cardio-vasculaire. Le plus souvent il s’agit d’une fibrillation ventriculaire.
  • Après la crise, chaque minute sans prise en charge diminue de 10% les chances de survie de la victime. Au-delà de 5 minutes d’arrêt du cœur, les lésions cérébrales sont irréversibles. Au-delà de 12 minutes, c’est la mort.
  • 70% des arrêts cardio-respiratoires surviennent en dehors du milieu hospitalier. Et parmi eux 1 personne sur 20 en réchappe.
  • Les secours mettent en moyenne 9 minutes avant d’arriver sur les lieux.
  • Le taux de survie en cas de défibrillation immédiate est de 75%.
  • Les hommes sont plus concernés que les femmes par l’arrêt cardiaque : 65% des cas.
  • 73% des AC ont lieu au domicile de la victime.
  • Dans 96% des cas, la victime n’a pas pu bénéficier de la présence et de l’utilisation d’un défibrillateur.